La rémission : définifiton et consensus
Dans le langage commun rétablissement et rémission sont très proches : nous sommes rétabli d’une maladie signifie que nous sommes guéri, de même lorsque notre maladie est en rémission, nous comprenons que tous ses symptômes ne sont plus présents.
Pourtant une distinction est à faire pour éviter les confusions.
Nous avons défini le rétablissement comme une façon de mener une vie choisie malgré les limites imposées par la maladie (lien avec l’onglet Rétablissement).
Le terme de rémission, issu du champ médical, a été introduit, il y a une quinzaine d’années, dans le champ des pathologies mentales. Il renvoyait, alors, en premier lieu, à une forme d’évolution possible des troubles anxieux et des troubles de l’humeur (Lasser et coll., 2007).
La première définition consensuelle du terme de « rémission », appliqué à la schizophrénie, date de 2005. Il s’agit d’un « état dans lequel les patients expérimentent l’amélioration d’un ensemble de signes et de symptômes. De même, aucune manifestation pathologique n’interfère significativement avec le comportement et est inférieure au seuil typiquement utilisé pour justifier initialement le diagnostic de schizophrénie » (Andreasen et coll., 2005, p. 441).
Cette conceptualisation a donné lieu à de multiples études, s’attachant à connaître la prévalence de patients atteints de schizophrénie en rémission. En étudiant une cohorte de 211 patients diagnostiqués schizophrènes, Helldin, Kane, Karilampi, Norlander et Archer (2006), ont montré que 36 % des patients schizophrènes pouvaient être considérés comme étant en phase de rémission.
Gardons l’espoir !
des patients bénéficient d'une amélioration significative et durable
présente une certaine amélioration mais des rechutes intermittentes peuvent survenir et ces patients présentent une invalidité résiduelle
ont un handicap sévère et permanent
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