Prévention et diagnostic précoce

Des signes avant-coureurs appelés prodromes peuvent se manifester. Un changement de comportement, une tendance à l’isolement, un laisser-aller général … : les proches ont le sentiment qu’un changement s’opère dans la façon d’être de la personne.

Une intervention pendant la période prodromique pourrait limiter le risque de transition vers la psychose ou le risque de psychose sévère. Aussi, il est important de consulter dès l’apparition de certains signes comme :

  • Repli sur soi, isolement, perte d’intérêt, décrochage scolaire
  • Trouble de l’attention, de la concentration, de la mémoire
  • Difficulté à exprimer des émotions et à communiquer
  • Insomnies ou inversion du rythme du sommeil
  • Usage régulier de substances (cannabis, alcool, tabac)

Même s’ils ne constituent pas un élément d’alerte pris séparément, ces signes peuvent être avant-coureurs et une orientation vers une consultation spécialisée est importante pour une évaluation de la situation.

Le diagnostic précoce améliore le pronostic

15 à 20% des schizophrénies débutantes évoluent favorablement lorsqu’elles sont prises en charge rapidement. Des travaux de recherche récents démontrent qu’un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée sont associés à une meilleure réponse au traitement ainsi qu’à des taux de rémissions et de réinsertion sociale à long terme.

Les Centres Experts sont spécialisés dans l’évaluation, le diagnostic et l’aide à la prise en charge d’une pathologie psychiatrique spécifique, telle que la schizophrénie.

Premiers Secours en Santé Mentale France développe par exemple des programmes d’intervention ciblés sur les jeunes (« PSSM Jeunes ») qui favorisent le repérage, la déstigmatisation et l’accès aux soins, prévenant ainsi l’aggravation des troubles et permettant de réduire les risques des répercussions de ceux-ci.

Formation Premiers secours en santé mentale | PSSM France 

Que peut-on faire ?

  • S’informer et informer sur la maladie
  • Orienter vers un spécialiste (psychiatre) ou une structure appropriée
  • Reconnaître la souffrance et le courage des malades
  • Les aider à reconquérir espoir et estime de soi
  • Les soutenir et les accompagner vers l’insertion sociale et professionnelle.

Pour en savoir plus sur les schizophrénies